20 décembre 2009

Drôle de planète…

Lu sur Courrier international

Vade retro, grippe A. En ces temps de pandémie, moult fidèles boudent les bénitiers de peur de tremper les doigts dans un bouillon de culture. Avec le distributeur automatique d’eau bénite, plus de souci ! Ce bénitier high-tech fonctionne sur le mode des distributeurs de savon des toilettes publiques. Plus de risque de contamination : il suffit de passer les mains sous la cellule photoélectrique pour recevoir de quoi humecter son signe de croix. « Depuis que la cathédrale de Milan a suspendu l’usage du bénitier pour contrer la propagation de la grippe, je reçois des commandes du monde entier », assure Luciano Marabese, inventeur de l’Acquasantiera Elettronica. « Nous avons des demandes de Singapour, d’Australie, du Canada, du Mexique, d’Espagne […] certains nous écrivent seulement pour féliciter l’idée et le design de Massimiliano di Domenico », confie-t-il à varesenotizie.it

Une miss très canon. C’est Katrina Hodge, caporal de l’armée britannique, qui a représenté l’Angleterre au concours de Miss Monde le 12 décembre. Cette Miss England décorée pour bravoure en Irak, remplaçait au pied levé Rachel Christie, déchue de ses fonctions pour avoir tabassé la reine de beauté Sara Beverley Jones à coups de poing dans la figure. L’altercation avait eu lieu à l’aube dans une boîte de nuit lors d’une soirée sur le thème de la pornographie. Miss England était déguisée en ange et Mlle Jones en femme des cavernes, rapporte le site britannique de Metro

Gérance. La mairesse de Laholm, en Suède, a acheté des chapeaux de couleur à ses conseillers municipaux afin de les aider à trouver des solutions novatrices. Ces couvre-chefs, censés les aider à aborder les problèmes sous d’autres angles, ont été facturés 1 800 euros au contribuable, rapporte le Hallandsposten

Entre répression sanglante et crise politique, l’atmosphère n’est pas à la rigolade en Iran. Pour combattre la sinistrose ambiante, la ville de Téhéran a lancé des clubs de rire, rapporte le journal iranien « Tehran-e Emrooz », repris par le The Guardian. Organisés dans des centres culturels, ces cours devraient être étendus aux cercles de retraités, aux centres de santé et même aux prisons. Ils sont ouverts aux dames : une initiative hardie dans un pays où rire est considéré comme le comble de la vulgarité pour une femme et où, encore récemment, les épouses arboraient une mine délibérément sinistre sur leurs photos de mariage. Ce projet n’a pas toujours été une partie de plaisir. L’ouverture des clubs, prévue l’an dernier, avait été ajournée : pas question de se gondoler pendant les traditionnels mois de deuil de Moharram et Safar qui commémorent le martyr de l’imam Hussein.

Je ne sais pas encore. Les cours d’éthique et de culture religieuse récemment instaurés au Québec sont résolument placés sous le signe de l’ouverture. Témoin cette question posée à des élèves du secondaire dans un cahier d’exercice* :

« Indique tes caractéristiques, tes goûts et tes intérêts :

1) Je suis un garçon : _________, Une fille : __________ Je ne sais pas encore ________ »

* Voyage vers les valeurs. Cahier d’activités Ethique et culture religieuse, 2e secondaire (LIDEC, 2008, p.10).

Lo x

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