30 octobre 2006

Drame...

Lu sur le web...

À chaque fois qu'un drame comme la fusillade du 13 septembre du Collège Dawson survient, un sentiment d'impuissance et d'incompréhension envahit la population. Comment éviter de telles tragédies ? C'est ce que se demandent les proches des victimes, les témoins du drame et les citoyens qui observent les faits devant leur téléviseur.

Des psychologues scolaires se sont penchés sur la question au cours d'un congrès de l'Association québécoise des psychologues scolaires qui se tenait dernièrement à Trois-Rivières. Une vingtaine d'entres eux ont participé à un atelier sur l'évaluation de la dangerosité des adolescents en milieu scolaire.

« On peut identifier des jeunes qui sont à risques, qui sont dangereux. On peut éviter qu'ils passent à l'acte, comme on le dit dans notre langage », croit le psychologue Guy Boivin.

M. Boivin a mis sur pied un atelier pour aider les psychologues scolaires à dépister les adolescents aux comportements dangereux. Une intervention rapide est selon lui la clef pour empêcher un drame comme celui de Dawson.

« Je fais souvent le lien entre les situations suicidaires et les homicides. Auparavant, on parlait très peu de suicide. Ce n'est pas parce que tu as une pulsion suicidaire que tu vas passer à l'acte. Ça ressemble beaucoup au suicide. On devra arriver à quelque chose de semblable. Si on sait qu'un jeune a parlé de violence le matin, on devra lui parler le plus rapidement possible », affirme M. Boivin.

« Cet atelier nous a aidé à démêler la vraie dangerosité qui n'est pas quelque chose de commun à des profils agressifs que l'on peut voir. Il y a des jeunes qui ont des profils agressifs, mais pas menaçants », soutient une participante à l'atelier, la psychologue Vivianne Racette.

Une évaluation approfondie aurait peut-être empêché Kimveer Gill de passer aux actes selon Guy Boivin. « Une personne qui agit de cette façon peut toujours se faire aider. Est-ce que ça va être suffisant, on ne peut pas le savoir, mais on peut les aider, on est là pour ça », dit-il.

Quelque 400 psychologues scolaires ont participé au congrès.

Lo x

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