26 janvier 2015

Demain, j’achète…

Tire le coyote, c’est le pseudonyme qu’a adopté Benoit Pinette il y a 6 ans pour nous faire découvrir ses compositions country-folk. Rapidement, l’auteur-compositeur-interprète de Québec s’est fait remarquer par la qualité de ses chansons. Son précédent disque, Mitan, lui avait valu les éloges de la critique et deux nominations à l’ADISQ. C’est vrai que son travail est original et en voici une autre belle preuve : son troisième album, intitulé Panorama.

Toujours authentique et touchant, l’artiste fait aussi preuve d’inventivité, et ce dès le premier titre, avec un instrument inattendu : la clarinette. Tire le coyote nous sort tout de suite du moule country-folk habituel. Quel instrument parfait pour incarner la mélancolie du cowboy! On va le retrouver avec plaisir dans quelques chansons.

Dans l’ensemble, Panorama est plus blues que les précédents albums. L’ambiance est désertique. L’harmonica occupe une belle place, il y a de très jolis arrangements de cordes combinés à de la guitare glissée (slide guitar) et la contrebasse remplace à merveille la basse électrique. Toutes les chansons sont de lui, sauf une, inédite, de Stéphane Lafleur, l’auteur, cinéaste et chanteur d’Avec pas de casque, qui signe ici la superbe Les chemins de serviette. On reconnaît sa poésie.

D’une grande humanité

La plume de Tire le coyote est tout en finesse et en délicatesse. Chaque chanson détient son lot d’images poétiques et délicieuses, comme : « savais-tu que l’avenir arrive toujours un peu en avance », « les miracles se vendent à rabais » ou encore « faudrait éviter de m’enfarger dans les fissures du temps / parce qu’y a pas que les momies qui portent des pansements ». Tire le coyote à une écriture forte et remplie d’humanité. Laissez-vous bercer en écoutant Panorama. Texte tiré du site icimusique.ca


Lo x

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